Victoire du lobby éolien sur les défenseurs du patrimoine
25 mars 2016 19:44, par azertyLa fondation d’une éolienne s’étend sur une surface comprise entre 100 et 300 m² selon les modèles et les puissances, et jusqu’à 3,20 m de profondeur pour une éolienne de 2 MW si le sol est stable. Cette emprise au sol est ramenée à moins de 100 m2 lorsque le chantier est terminé et les fondations recouvertes de terre et d’un empierrement.
Le volume de béton dans les fondations d’une éolienne est comparable au volume d’une grande maison (de l’ordre de 400 m3 pour une éolienne de 2,5 MW). Le charroi lié à l’installation d’une éolienne est assuré par environ 100 camions. Le plus souvent, l’accès à un chantier éolien emprunte les routes et chemins existants : l’impact est ainsi limité et moins coûteux.
Au terme de l’exploitation du parc éolien, chaque éolienne est démantelée. Cela se fait généralement par grue ou, dans certains cas, par implosion de la base du mât. Les deux techniques sont très sécurisées et non polluantes. Dans le cas contraire, elles ne seraient pas acceptées par la région wallonne.
Quelle que soit la méthode employée, les responsables du parc ont l’obligation légale de remettre la parcelle de terrain utilisée entièrement en état, ce qui inclut même le raclage des fondations en béton de l’éolienne.
Quand vous faites construire et que vous avez un sous-sol de 2m de haut minimum, vous avez presque déjà l’équivalent du trou d’une éolienne, certes il est entièrement rempli de béton, mais rien d’insurmontable techniquement. je m’inquiéterais plus de la bétonnisation, et de l’extension urbaine que du socle d’une éolienne.
si c’est pour éviter de crever de cancer du aux radiations.
comment pouvez-vous oser contrebalancer le risque, clairement avéré, pour la santé du nucléaire et vos misérables arguments sur l’esthétique ou la masse de béton dans un trou.