ERTV au cœur de la manifestation des VTC
8 février 2016 08:38, par SavinkovLa séquence pose beaucoup de questions...
On aimerait en savoir plus sur les incitations à investir dans le secteur du transport de passagers, ciblées vers les populations des « quartiers » avec l’appui du gouvernement que certains évoquent. Etait-ce en soutien des initiatives parallèles de l’Ambassade des Etats-Unis vers ces mêmes populations ? Le gouvernement français COLLABORERAIT-IL avec un pays étranger pour déréguler ses propres structures sociales ? N’est-il pas capable d’anticiper les conflits qu’un afflux de concurrence risque de générer sur un secteur ? Ou alors est-ce qu’il l’anticipe trop bien et que le chaos social est le but recherché ?
Pour le reste, il faudrait s’efforcer de dépasser les réactions de sympathie spontanées, car on mesure bien évidemment le fond de misère sociale chez les intervenants des deux partis. La fin du reportage ouvre une perspective qui n’est pas celle immédiatement identifiable dans les revendications des deux côtés.
Après, sur Paris en tout cas, le côté mafieux de certains chauffeurs de taxi me paraît s’être accentué ces derniers temps, justement avec l’irruption massive de populations qui ressemblent beaucoup à celles défendant Uber. Il ne s’agit pas vraiment de communautarisme (au sens culturel) mais d’affinités de foi (puisque les convertis y collaborent). Des réseaux se mettent ainsi en place qui incluent également le personnel hôtelier.
Ce n’est qu’un constat impossible à étayer, mais fondé sur une expérience du secteur. Il ne s’agit pas de stigmatiser des populations qui ont investi (tontine) dans un exil et doivent le rentabiliser, mais de constater qu’en pratique, cela se transforme en assaut contre une population d’origine atomisée et sans morale. Le monsieur, bac + 5, semble totalement incapable de concevoir que, dans son nouveau pays, tout ne lui est pas dû, et que d’autres rament pour lesquels sa venue ne facilite pas les choses.
En pratique aussi, la solidarité musulmane n’explique pas tout. Uber et Airbnb risquent très vite d’être dépassés par d’étranges « voyagistes » qui, de l’arrivée à Roissy au retour à l’aéroport, peuvent proposer des séjours parisiens hors structures dont les profits (hors de toute taxe) tombent à l’étranger (regardez loin vers l’Est).
En face, Didier le Calvez de l’UMIH ou l’Office du Tourisme parisien continuent leur business en accompagnant le mouvement tant que tient la branche sur laquelle ils sont huchés, une scie à la main. Ceux-là aussi mériteraient qu’on s’intére