Je suis assez en désaccord avec le postulat de départ : être anti-américain.
Et la distinction entre le gouvernement et le peuple inopérante - sinon hypocrite - puisqu’à la fin, c’est bien le peuple - américain ou français - qui pâtirait ou bénéficierait de notre opposition ou de notre alliance.
L’histoire montre que l’on est tantôt ’allié’, tantôt ’ennemi’, tantôt ’neutre’ vis à vis de tel ou tel pays.
Il me semblerait plus juste d’être pro-français qu’anti-quel-que-pays-que-ce-soit, et arrêter des conditions de loyauté et de coopération, s’appuyant sur nos intérêts et notre vision des relations saines et équilibrées entre pays.
Cela devrait suffire à définir une ligne claire à adopter avec les autres pays qui ne devraient être, par essence, ni nos alliés, ni nos ennemis.