Le gouvernement portugais renversé
10 novembre 2015 20:26, par Quentin MacLeodEt c’est reparti comme en (20)14.
Les partis de gauche vont essayer d’y aller mollo, ménager les ultralibéraux, rappeler leur fidèlité à l’UE mais aussi leur volonté de ne pas faire d’austérité.
On va alors les traiter d’extrémistes délirants.
Quatrenerfs & BHL vont écrire leurs plus beaux papiers pour dénoncer la dictature anti-austéritaire qui règne à Lisbonne. On va avoir un concert dans les médias français disant que les portugais sont tous de gros méchants escrocs qui méritent qu’on les torture jusqu’à ce qu’ils paient le moindre sou qu’ils possèdent pour éponger une dette impossible à rembourser.
L’UE cette fois-ci n’attendra pas qu’il y ait un référendum ni que les discussions trainent en longueur, ils vont couper très vite les distribank portugais pour "donner une leçon à ces PIIGS paresseux".
Si le gouvernement ne démissionnent pas pour qu’il y ait des élections jusqu’à ce que les ultralibéraux reviennent, on attendra d’eux qu’ils se soumettent et qu’ils appliquent l’austérité d’une façon encore plus délirante avec surveillance étroite par des commissaires européens des institutions, une exclusion de l’état de toute les décisions importantes et une privatisation totale du pays.
Et tout ça sous les accalmations des crétins français qui lisent encore Libé ou qui regardent en BFM, soit : les baby-boomers, les bobo et les ultralibéraux bien peignés. Les Charlies !
Vous devriez le savoir depuis le temps : seule la guerre civile la plus violente qui soit aura raison des européistes et de leurs zombis qui leur servent de supplétifs, seul un gouvernement militaire le plus autoritaire qui soit pourra nationaliser par la force et envoyer valdinguer les ultralibéraux et leurs traités infâmes et seule l’installation de bases militaire sino-russes sur notre sol pourra nous prémunir des mêmes problèmes que ce que subissent les autres pays qui ne veulent pas se soumettre à l’empire. Tout ça, je ne le souhaite pas, je dis juste que c’est ce qui arrivera forcément un jour. C’est le seul moyen. Pas les élections, pas les petites manifestations ou les petites colères individuelles ou des conflits ethniques stériles. Il faudra de grandes décisions pour s’en sortir.
Le Portugal va bientôt subir les mêmes ignominies qu’ont subit les grecs. Je souhaite donc aux lusitaniens tout le courage possible : les heures sombres sont devant vous, là, pas derrière !