"Je passe mon temps à aider les pauvres à travers le monde"
9 novembre 2015 15:07, par Jasmin IndienJacquot essaye de nous faire croire qu’on a besoin de dynamisme. Non, les jeunes (et les moins jeunes) avaient des idées, se sont lancé depuis des années et ils ont été empêché (financement, règlements, chasses gardées etc). Ils ont vu que le problème est politique. C’est pour cela qu’aujourd’hui leur questionnement est politique. Et çà étonne jacquot ?
Ce qu’il propose n’est pas différent d’hier. il nous demande tout simplement de nous adapter à des conditions plus précaires. Et il a l’air de dire que l’on y peut rien, alors que c’est lui et sa caste qui fabriquent ces conditions pour déstabiliser le monde et avoir plus d’argent. On perd notre temps avec ce genre d’oiseaux. Le micro crédit crée un engrenage de consommation, de dépendance et de dégradation sociale. Il ne réduit en rien les inégalités et la pauvreté.
Preuve : les micro crédits que planet finance proposait ont été dénoncé par les paysans de l’Amérique du Sud et de l’Asie. Ils n’étaient pas assez importants pour démarrer une entreprise, les taux étaient trop élevés et les remboursements trop courts. Et Planet Finance allait en profiter pour gagner plus. Ce qui s’est passé c’est que les familles s’en sont servi pour acheter de l’alimentaire et des produits de confort. Les obligeant à contracter d’autres crédits pour payer le premier. Ce système a dégradé les conditions familiales, divorce, perte de l’outil de production, suicide, exode vers un esclavage urbain.
Jacquot a dit que les premiers payements par portable viennent d’Asie, c’est faux. Ca été théorisé et expérimenté aux USA puis favorisé par de petites entreprises locales qui ont distribué gratuitement des portables et ont incité les gens à faire des achats avec. Obligation d’avoir un portable pour ouvrir un compte bancaire, internet. Attrait de la musique gratuite pour les jeunes, coupons de réduction alimentaire en supermarchés, GPS, puçage, etc. Aujourd’hui on voit une explosion du nombre des organismes rapaces de micro crédit et d’opérateurs mobiles. La situation a créé beaucoup de dépendance et de fragilité. Les gouvernements doivent lutter contre la corruption, l’ingérence économique étrangère, la montée des besoins énergétiques et la faiblesse de leur banque centrale. Le problème est avant tout politique.