Jacques Attali est l’invité du Bondy Blog – pépinière de journalistes issus des cités – désormais hébergé par le journal Libération, qui a pour actionnaire principal l’hommes d’affaires franco-israélien Patrick Drahi.
Dans un café « populaire » du 93, Attali visionne la conférence de rédaction à lui consacrée. Avec une spontanéité très enfantine, les talents en herbe du Bondy Blog évoquent le personnage. Florilège.
« C’est avant tout un homme qui a plusieurs vies, au moins sept, comme les chats, d’ailleurs il a un chat, il s’appelle Garfield, c’est p’tête pas un hasard. »
« Quelqu’un de l’ombre qui s’est fait une place au soleil. »
« Il a même écrit une chanson pour Barbara. Si y a bien une chose qu’il a pas faite c’est éventuellement astronaute... Avant tout c’est l’homme qui murmure à l’oreille des présidents. »
« Moi Jacques Attali c’est la politique comme je la déteste. »
« C’est comme l’oncle que tu vois de temps en temps, tu sais qu’il est là, tu sais qu’il existe, tu sais pas trop c’est quoi les liens avec tes autres membres de ta famille, mais il est là. »
« Un conseiller un peu de l’ombre avec des idées libérales, complètement déconnecté du peuple. »
« Moi j’pense pas qu’il faudrait trouver des solutions pour la banlieue auprès de Jacques Attali. »
Réaction d’Attali : « Ça m’attriste de voir des jeunes aussi politiciens. Par exemple ils ne savent pas que je dirige une très grande ONG, qui a plus de 5000 collaborateurs dans le monde entier.[...] Je passe essentiellement mon temps à aider les plus pauvres à travers le monde. »