Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français
28 octobre 2015 19:48, par Andrée« Le regard lointain – l’État jacobin – a souvent mieux perçu la qualité des joyaux historiques ou naturels que leurs voisins proches. »
Que dalle ! C’est ce qu’il veut faire croire. A l’époque pas si lointaine de la tutelle administrative des communes par les préfets, il était très difficile pour celles-ci d’entreprendre de coûteux travaux d’entretiens. Celles qui avaient les moyens de préserver leur patrimoine le faisaient, tandis que les autres le voyaient dépérir tristement, à moins d’être en mesure de recourir à des souscriptions privées... ou d’être dans les bonnes grâces de l’État jacobin. On se comprend.
Franchement, il y a bien une raison si le château de Versailles a été pendant si longtemps dans un état de décrépitude absolue, avant que le conservateur Gérald van der Kemp, un esthète, ne travaillât à lui redonner une partie de son éclat. Il l’a dû bien davantage à ses réseaux privés (Rothschild et franc-maçonnerie) qu’à Malraux. Comme pour tout, quand on y regarde de plus près, la République est une bonne fille qui sait se vendre au plus offrant, surtout si elle arrive à en tirer une petite gloire au passage. Mais tout cela n’eût été possible sans le travail de restauration par l’esprit du grand Pierre de Nolhac.
En réalité la République a toujours été bien plus experte en dispersion qu’en sauvegarde du patrimoine. Ça rapporte bien plus dans l’immédiat, quand on est mauvais gestionnaire - ce qu’elle a toujours été. Les joyaux de la Couronne en savent quelque chose !
Je conseille la lecture de l’Histoire du vandalisme de Louis Réau pour se faire une idée de tous les joyaux de pierre que la République a liquidés, vendus à la découpe à ses copains affairistes - de ceux qui ont récupéré les pierres du château de Richelieu, entièrement démoli, et du château d’Amboise, dont il ne reste plus que le cinquième, jusqu’aux promoteurs immobiliers francs-macs de l’époque pompidolienne qui ont saccagé la France. Sinon, il suffit de lire La Rabouilleuse de Balzac qui raconte les fortunes qui se sont ainsi construites très tôt grâce à la Ripoublique.
Sans parler de la dispersion du grand mobilier français dont une bonne partie se trouve encore à Windsor ou dans quelque propriété des susnommés Rothschild... Dans ces proportions, il est sûr que ça ne coûte pas grand-chose à ces derniers d’offrir gracieusement, tous les 20 ans, une commode Riesener au château de Versailles !
Il n’en demeure pas moins que le peuple français aura été volé de son travail.