Damien Viguier décrypte l’affaire Aliot/Soral
18 octobre 2015 18:08, par Erdoval
Le capitaine s’était laissé aller à une bordure d’injures. Evidemment cela ne passe pas devant les juridictions : elles ont donc fait consciencieusement le tri des propos incriminés, avec des différences de points de vue qui démontrent qu’il y a dans dans cette opération une grande part de subjectivité. C’est moliéresque. Ceci dit Soral s’est soulagé et nous a bien fait rire, dans un registre assez différent de celui de Dieudonné mais très efficace. Il est clair que dans une joute politique il vaut mieux éviter de se faire par trop plaisir, car l’offensé peut, en compensation de son incapacité à répondre sur un mode humoristique, ou tout simplement ignorer les propos de quelqu’un qu’il considérerait comme faible d’esprit, ou d’un esprit malade comme dit certain Cohen (à la prononcer à la façon de Dieudonné) chercher à faire fonctionner le tiroir caisse. C’est banal et peu glorieux. La leçon de tout cela est qu’il ne faut insulter que des grands seigneurs et surtout ne pas s’en prendre aux petits déjà trop humiliés par leur petitesse congénitale ! Aliot a donc manqué l’occasion de se faire passer pour un grand seigneur, prouvant une fois de plus que dans cette affaire Soral avait raison au bout du compte !