La justice s’intéresse de nouveau à Dominique Strauss-Kahn
16 octobre 2015 13:18, par PierreNotre très doué et célébré ex-ministre,
devenu dès 1997 le tout-puissant chef à Bercy des finances de la 5-ième puissance économique du monde (personne de sérieux ne croit à ce classement, mais passons), le père des 35 heures-qui-vont-sauver-l’économie-française-en-perdition (on attend toujours avec angoisse),
nommé en 2007 grand patron du Fond Monétaire International (environ 1000 Milliards USD de ressources depuis 2009, soit 1 million de millions USD !!!),
promu « certain-futur-Président-de-la-République-Française » en 2011 (avant qu’il ne préférât à ce futur sans grand intérêt pour un homme de sa condition, et selon certains bruits non-confirmés, quelques minutes d’amour furtif et violent avec une femme de ménage inconnue), cet homme donc a enfin pu donner la mesure insondable de son génie financier, dans un monde dérégulé, non-protégé par l’argent du contribuable, ni par les cotisations forcées des Etats, ni par les soutiens massifs et gigantesques des Banques Centrales aux ordres.
Livré à lui-même et aux forces brutes du marché libre, il a su faire une éclatante démonstration de ses connaissances de professeur agrégé des facultés en économie (depuis 1977) et donc pape incontournable des mécanismes devant mener à la fortune garantie toute horde d’investisseurs agressifs et naïfs.
En bref, avec un curriculum vitae sans fautes, on peut affirmer que DSK est un nul total, ayant porté à la perfection suprême l’art difficile de perdre sur toute la ligne.
Loser d’anthologie, il a fait de toute organisation ou individu tombant sous sa coupe, une victime garantie certaine. Anne Sinclair en sait quelque chose.
Il illustre à merveille la valeur infiniment faible de l’enseignement économique des universités françaises, mais aussi la facilité avec laquelle un zéro à pattes peut se hisser aux commandes de très grosses administrations, s’il a les appuis nécessaires, réservés à une minuscule élite pistonnée, qu’Alain Soral connait peut-être.