Le porno vit-il ses dernières heures en Russie ?
11 septembre 2015 09:55, par karimbaudbien sûr que la banalisation du porno est dramatique, elle est d’abord triste, réellement triste ( très addictive elle mettra au monde son enfant naturel qu’est la dépression , elle fait d’ailleurs penser à cette merde de poker en ligne ) car elle est associée à la destruction d’une société plus simple où il y avait paradoxalement moins d’interdits conscients ( puritanisme hypocrite actuel intégré par les individus eux-mêmes, sur le modèle délétère anglo-saxon poussé à l’extrême chez nous ), et où le sentiment d’enfreindre de temps à autre " nos interdits communs " était vécu comme une aventure, une griserie qui n’imbibait pas toute la société jusqu’à la nausée...le puritanisme de notre société infecte induit par l’arnaque féministe ( et son libéralisme non transgressif : tout s’achète, plus rien ne se désire ) combine une castration de l’homme et une raréfaction des rapports naturels avec les femmes, avec une offre de compensation de cette frustration masculine programmée...l’ excès de porno mécanise d’ailleurs le plaisir autant qu’elle le standardise et fixe le sujet comme un junkie se fait " un fixe ", le charme " pionnier " de l’interdit consensuel transforme l’homme , l’ado en consommateur zombie ( Todd, si tu nous regardes..)...je me rappelle de mon enfance et/ou adolescence où le sexe, vaste territoire inconnu, n’était pas banalisé dans la société ( sans être condamné d’ailleurs ) et où la vue d’une simple danseuse ou clodette nous émoustillait les sens, çà avait tellement plus de charme, çà n’abimait rien et c’était une expérience par le fantasme...tellement plus sain et excitant que ce stakhanovisme du trou de balle et de l’hypertrophie en tous genre...dépressive, mais alors dépressive, ennuyeuse à crever .