À Trieste, hommes et femmes se baignent séparés par un mur depuis un siècle
8 septembre 2015 20:46, par noelLe problème est cette pollution visuelle publicitaire quasi pornographique, suggestive depuis tellement d’années : nous le réalisons même plus !
C’est ainsi que la libido s’effrite ! Les femmes ont beau être inventives, leurs véritables ennemies et rivales sont ces poubelles de magazines, photos, expositions où l’indécence est reine !
Vous retrouver devant un abri-bus avec un succédané de nana sortie de je-ne-sais-où sur une affiche grand format ! Elle vous envahit intérieurement en vous leurrant par un « coucou, je suis là » virtuel, vous dissipant dans vos pensées vagabondes dissidentes ! On comprendra mieux dès lors pourquoi l’érotisme fout le camp, voyage et se barre ailleurs !
Pour retrouver le respect de nos corps, il faudra en passer par le nettoyage radical de toute forme de représentation du corps humain ! Se réapproprier son corps, son image !
Le Yoga est une excellente voie (et voix...) d’approche et d’approfondissement à la fois religieux, métaphysique, scientifique, artistique et philosophique.
Les femmes ont besoin de retrouver des espaces qui leurs sont réservés comme les hammams, les salons de coiffure, les salles de danse !
Les hommes ont eux aussi besoin de se retrouver dans des espaces uniquement masculins comme les saunas, les salles de sport, les bistrotssalles de billard.
Plus une femme se retrouve dans un milieu exclusivement masculin, plus elle adoptera un comportement, un gestuel de mec : allumer sa cigarette, s’asseoir en jean, jambes écartées voire draguer comme lui
Plus un homme fréquente un environnement féminin, plus il sera attentionné à sa personne, au petit détail qui fait mouche dans sa présentation.
Un mec se retrouvant constamment chez les femmes, c’est étouffant ! Une nana, j’en sais rien mais je pense qu’elle doit se sentir bien isolée ? Ce n’est pas pour rien que spontanément les garçons jouent ensemble dans une cour de récréation. Les filles entr’elles.
Notre rapport au monde est différent mais complémentaire.
Il y a aussi les bals musette, les milongas (tango argentin) où la mixité est la bienvenue.
Etre un homme, dans la représentation et les apparences ça se cultive ! Faire un noeud de cravate par exemple ?
Et pour une femme, savoir danser la valse sans se tortiller l’arrière-train et se la jouer ?
Tout est à revoir, à réinventer, à réenchanter, car la magie est éternelle, immortelle, créative !
Les « vieux schnocks », d’avant 1968 savaient tout cela !