Au risque de choquer... Je le comprends...
Franchement, la gestion de la crise de la Grèce a été catastrophique et une armée de négociateurs s’est fait fesser de manière magnifique par Tsipras et Varoufakis. D’un point de vue commercial, les négociateurs ont été franchement nuls. Ils avaient tout pour eux : le nombre, la force, le bâton. En face, il n’y avait que le risque de contagion. Je serais à la place de Sarkozy, avec son bagage idéologique, je pèterais un plomb devant une telle armée de bras cassés.
Sarkozy s’en prend à Tsipras pour se présenter comme le seul négociateur viable, "vous allez voir ce que vous allez voir ; y’a pas marqué Gay-et for ever ici". Et il faut le reconnaître, à ça, il est fort, sans doute plus que Junker et Sapin réunis. Mais cela suffira-t-il pour son camp ?
Plus sérieusement, DSK ayant pris la posture du médiateur sage, Sarkozy qui a eu un coup de retard devait prendre la position du petit coq excité. Il n’y a rien de plus rien de moins.