M. Martin Peltier dit vrai, mais les nationalistes vieille-France sont, comme les gaullistes, socialistes et communistes avant eux, en voie de dressage par le Système. Ils ont accepté que Marine fût tiède sur le mariage homosexuel mais s’abaissât à solliciter une place dans la manif des moutons à Charlie. Ils ont admis qu’elle coupât le sifflet au dernier résistant pour avoir osé dire le mot fournée, tandis qu’elle se laissait sottement piéger en conservant longtemps à son poste M. « Americ Show-Pride ». Ils ont avalé que le combat contre l’immigration devînt un combat contre l’islam, puis pour la « laïcité », donc en faveur d’une religion hostile à toutes les autres religions, aux traditions, à la nature et aux nations !
Vaincus, essoufflés, certains d’entre nous veulent se soumettre : « Ainsi nous laissera-t-on accéder au Pouvoir ! » Quelle naïveté ! Comment peut-on être sur ce site sans savoir que le Pouvoir, le vrai, est inaccessible au suffrage ? Un ministre des Affaires étrangères dit que nous n’avons rien contre la Libye, un écrivassier philosophico-chiant dit l’inverse, et c’est ce dernier qui commande ! De Gaulle suit une voie, quatre étudiants qui pleurnichent sur leur misère sexuelle veulent le virer, et de Gaulle doit partir !
Fini, Wilders, Vadim-Tudor et tutti quanti : partout, toujours, tous ceux qui acceptent de se taire pour arriver au « Pouvoir » finissent en chiens de garde du Système qu’ils disaient vouloir combattre, et nul n’en tire de conclusion. Pas un seul ne voit, ne veut voir qu’en suivant la pente qu’ont suivie tous les autres on se retrouve non seulement à la même place que les autres, mais encore qu’on n’y peut faire que ce que font les autres ! Fatalitas !
Ils sont perdus au fond de ce ravin, de ce naufrage, ils en espèrent la berge. Quand les arrivistes arriveront, ils s’assiéront dans des maroquins cossus et sentiront une douleur étrange. Enfoncés sur ces trônes d’inconfort, ils pousseront tant et plus, croyant se soulager, ne sachant comment résister aux coups de boutoir qu’on reçoit au « Pouvoir », ce pouvoir pour lequel ils auront tout accepté... sans savoir qu’ils avaient accepté cela aussi...
Que se dira alors le peuple ? Il grognera doucement : « Oh ! Ils étaient vraiment comme les autres, puisque eux aussi nous chient dessus ! »