Israël se précipite vers la prochaine guerre contre Gaza
3 mars 2015 20:40, par ErdovalQuand il y a un otage français quelque part dans le monde les chaînes de télévision publiques le rappellent à chaque édition de leurs journaux d’actualités afin que nous n’oublions pas. On a même vu apparaître d’immenses portraits de certains de ces malheureux sur les façades de certains Hôtels de Ville. Là à Gaza, c’est tout un peuple qui est pris en otage, pire qui est massacré, exterminé dans le plus vaste camp de concentration de tous les temps. Nos journalistes et politiques bien-pensants n’en disent mot. Ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savent pas puisque justement c’est leur métier de savoir et de faire connaître aux populations ce qu’ils savent. Mais ils ne disent rien de ce génocide en cours. Pourquoi ?Parce que les victimes sont arabes et qu’elles ont la prétention de rester sur leur terre, celle que les israéliens grignotent peu à peu en violation des règles internationales. Ou bien plutôt parce que les bourreaux sont israéliens et que cela ne se fait pas de remettre en cause le dogme selon lequel le peuple juif est le seul peuple victime d’un génocide. Contrevérité historique s’il en est. Il ne faut pas plus parler du génocide des palestiniens qu’il ne faut parler de celui des indiens ou des noirs d’Afrique. Il n’y a qu’un seul génocide et n’y en aura pas d’autre. C’est la conception révisionniste de l’histoire passée, présente et future. C’est d’ailleurs aussi pourquoi les historiens qui se prétendent révisionnistes doivent être contraints au silence : seuls les sionistes ont désormais le droit d’être révisionnistes. C’est bien pourquoi il n’y a plus ni histoire ni journalisme. Il n’y a plus que de la propagande sioniste et que des médias officiels aux ordres d’un lobby organisé en armée d’occupation qui contrôle la plupart des lieux de pouvoir et d’information avec la complicité de collabos. Nous ne pourrons quelque chose pour les Gazaouis que lorsque nous nous serons nous-mêmes libérés du joug de l’occupant. Aux urnes citoyens. Sanctionnons les collabos. Je me sens Gazaoui.