Juifs en terre d’Islam : persécutions ou exode politique ?
29 janvier 2015 19:40, par Cbeslay
Le statut de dhimmi, si péjoratif aujourd’hui, est à remettre dans le contexte de l’époque ou il n’y avait que des citoyens de seconde zone dans le monde entier (servage, esclavage, minorités religieuses), d’autant que la taxe payé par le dhimmi l’exemptais de conscription forcée lors de guerre, contrairement au musulman. Ce fut aussi le moyen de convertir plus efficacement que par l’épée le petit peuple chrétien, notamment en Espagne, ou il suffisait aux esclaves et aux serfs de prononcer la profession de foi musulmane pour être affranchis.
Je rajouterais que la qualité de citoyen de seconde zone est une constante anthropologique dans la gestion de minorités par un état, les noirs américains ont été des dhimmis jusqu’en 1964, sans parler de l’Afrique du Sud.