Jean-Michel Vernochet sur la Grèce et l’actualité européenne
26 janvier 2015 14:56, par MivilleLes socialistes marxistes où qu’ils prennent le pouvoir trahissent toujours par principe tous les espoirs suscités à dessein chez les idiots utiles qui les élisent. Syriza promet la fin de l’austérité bancaire tout en gardant l’euro et une union européenne à ramener à sa vocation originelle de protection des droits sociaux ? Bien, l’austérité s’accentuera de plus belle avec cette fois-ci un argumentaire de type soviétique russe (il ne pourra en être autrement car la véritable raison de la chute du niveau de vie grec est une crise de ressources due au changement climatique et à la fin des matières premières d’extraction facile, et frappant en premier lieu les pays les plus limitrophes et récemment entrés dans l’empire : les populations ne veulent pas entendre cela et le système capitaliste préfère vendre toujours plus d’espoir en faisant croire que les empêcheurs de jouir sont de sombres vilains issus de ses propres rangs), l’euro sera abandonné au profit d’un drachme entièrement émis par la banque Goldman Sachs (qui émet déjà intégralement plusieurs monnaies, dont par exemple la gourde haïtienne depuis qu’elle existe), et l’unité de l’Europe commencera à se défaire dans le sens d’une balkanisation au profit de nouvelles petites nations ayant pour base les mafias et non les peuples. La Grèce avec Syriza sera offerte en proie littéralement à l’invasion africaine et islamique la plus directe, et peut-être même annexée au califat de l’Isis ou encore réunie à la Turquie, car pour un parti socialiste digne de ce nom le peuple local est toujours ce qu’il y a de plus malodorant, il faut toujours dans la mesure du possible appeler le premier pays envahisseur disponible pour le mater. Les socialistes russes eux-mêmes comptèrent le plus longtemps possible sur le bloc allemand pour annexer leur pays, quand la révolution allemande eut échoué ils firent l’URSS en désespoir de cause ; plus tard les socialistes français de Blum mirent en place le régime de Vichy et ceux de Mitterrand, désolés que l’URSS ne fût plus à la mesure de leurs attentes pour envahir leur pays et le soumettre à son austérité, se chargèrent de mettre fin à la générosité de l’état français dans le cadre de l’alliance atlantique reconduite. Même le socialisme suédois, si humaniste et modéré de réputation, n’a finalement bien payé son peuple que le temps de l’embrigader dans une entreprise de destruction morale, nationale et raciale devant servir de modèle à tout le nouvel ordre mondial.