Excellente analyse. C’est notamment pour la qualité de la réflexion que je fréquente assidument le site E et R. Merci à tous les contributeurs.
J’ai écrit récemment de nombreux commentaires sur les entrées relatives à l’affaire Charlie Hebdo. Je voudrais rajouter quelques lignes sur la manipulation de masse, façon national socialisme, à laquelle nous avons assisté. Tout repose sur l’exploitation du grand choc émotionnel provoqué par une opération sidérante commise par un commando contre le comité de rédaction de Charlie Hebdo. Pour tout le monde (je dirais même le monde entier) il y a eu sidération, c’est-à-dire incrédulité, incompréhension, incapacité momentanée à penser. Il s’agit d’un choc traumatique dont nous avons été les victimes de deuxième plan. On sait qu’il faut traiter très tôt les victimes sur le plan psychologique de telle façon qu’elles ne s’enferment pas dans ce qui risque de devenir un choc post traumatique incapacitant plus ou moins gravement notamment les fonctions cognitives, par le ressassement . C’est d’ailleurs pourquoi ont été mises en place sur l’ensemble du territoire des cellules d’urgence psychologique qui sont activées chaque fois que nécessaire, le plus souvent lors d’accidents, de catastrophes ou d’attentats. Dans le cas Charlie c’est toute la communauté nationale qui a été touchée : de ce fait aucune prise en charge psychologique autre que par le truchement des média, n’était possible. Il est donc très important d’analyser le traitement médiatique de l’affaire et de son onde de choc psychologique. Il y a là une énorme matière à recherche et analyse. Je me contenterais d’observer que tout a été fait par la répétition 24h/24 (comme le 9/11/2001), par les médias audiovisuels pour enfermer les français dans l’évènement, dans l’émotion, les submerger de fausses réponses à leur incompréhension, en un mot pour les empêcher de penser, c’est-à-dire de se poser des questions et tenter d’y répondre. Et on est est allé jusqu’à leur proposer d’abandonner leur propre identité, à travers l’opération "Je suis Charlie", c’est-à-dire de se fondre dans une foule anonyme, un troupeau de morts vivants puisque ce Charlie là est mort. Une telle opération montre bien la détermination du système : tout esprit critique, sous quelque forme que ce soit doit être éradiqué. Car il s’agit de nous transformer en petits soldats de l’oligarchie atlantico-sioniste.