Attentat contre Charlie Hebdo : Omar m’a tuer ?
9 janvier 2015 07:33, par goybandPom...Pom...Pom...
1 – Si les cibles étaient les blasphémateurs de CH comment est-il possible que les tueurs présumés aient demandé à leurs cibles de s’identifier en salle de rédaction avant de les exécuter ?
Ils n’avaient donc jamais vu leurs tronches avant en photos ?
2 – Le choix du jour, hors hasard le plus sordide, a été choisi en fonction de la réunion de presse hebdomadaire de CH, moment ou les tueurs présumés étaient certains d’avoir pratiquement toute la rédaction au bout de leurs kalashs.
Ca implique à minima, une info (interne ou externe ce n’est pas le débat pour l’instant), alors comment expliquer qu’à ce niveau de renseignement, ils aient été incapables de connaître le bon numéro de rue (ils se sont trompés de porte !) et le code d’entrée ?
3 – Comment deux types, avec du matos de guerre et à bord d’un véhicule identifié, peuvent-ils continuer à échapper au dispositif policier, alors qu’on connaît leurs tronches, que les flics les ont tracés et que le pompiste les a formellement identifiés ?
Le point 3 renvoi inexorablement à cette carte d’identité retrouvée dans le premier véhicule qui pourrait s’avérer être une fausse piste, d’ou l’échec patent des forces de l’ordre pour le moment, les deux suspects ne sont peut être pas encore revenus du djihad ou n’ont simplement strictement rien à voir avec cette affaire, auquel cas ceux qui ont commis l’attentat se baladent tranquillement en France à visage découvert ou ont été déjà exfiltrés pour les amoureux des histoires à la Strike Back…
Thèse qui a le mérite d’expliquer en tout ou partie les points 1 et 2, très forts en guérilla urbaine mais avec des failles en opérationnel du fait d’une relative méconnaissance en détails de la cible et de la zone, ce qui exclue et à mon sens le rigorisme légendaire du Mossad, la fusillade de Montrouge n’ayant, soit, probablement rien à voir avec la tuerie de CH, soit elle fut une diversion réussie pour complexifier la réflexion des enquêteurs et obliger les forces de l’ordre à gérer deux théâtres d’opération en simultanée sur le plan logistique, permettant aux tueurs présumés de gagner du temps.
On verra donc la suite des évènements, notons pour être honnête, que ces incohérences peuvent parfaitement s’expliquer également par un certain niveau d’amateurisme des tueurs présumés, bien meilleurs en exécution et en logistique qu’en planification.et que dans ce cas, ils finiront tôt ou tard comme Merah, c’est une histoire de temps.