Cinq SDF sont morts depuis samedi
31 décembre 2014 11:39, par Melchissedech
Je suis franc-comtois. En aout 2010, je suis monté à Paris quelques mois pour raison professionnelle. Je résidais dans le 8ème arrondissement non loin du ministère de l’intérieur.
À cette occasion, j’ai été plus que frappé de stupeur de voir ces hommes et ces femmes vivre à même le trottoir le jour et la nuit, sans que cela ne semble rien changer au quotidien des passants. Le drame voyez-vous chers camarades, c’est que notre esprit a assimilé la misère humaine, nous acceptons l’inacceptable. nous enjambons ces êtres humains oubliés, pour nous rendre sur notre lieu de travail, nous fuyons leur regard, tout en continuant notre chemin en priant pour ne pas finir comme ces malheureux.
En province, à la campagne, nous ne sommes pas confrontés à cette vision cauchemardesque d’individus désincarnés, errant dans les rues tels des ectoplasmes. Certes, la pauvreté et la misères sévissent dans nos campagnes, mais il demeure un fait, la solidarité existe toujours dans les familles.
La racaille politique a intégré dans ses statistiques, dans ses impondérables, ces oubliés de la République.