Des milliers de Portugais en colère à Lisbonne
11 juillet 2014 19:41, par AOSL’actuel drapeau national portugais est un drapeau FM.
Le Portugal, autrefois prospère et exemplaire, est devenu une sous-espagne. Sa nouvelle sainte trinité est l’électoralisme, l’ultraliberalisme et le relativisme.
La politique étrangère, autrefois honorable et respectée, est devenue un concours de prostitution. L’assujettissement de la souveraineté nationale aux grandes entreprises des nations protestantes, telle est la priorité des élus parlementaires du PS et du PSD. Seul le PC s’oppose. La droite nationale est constitutionnellement interdite.
L’homme qui a le plus d’influence au Portugal est un ex-premier ministre ayant rempli cette fonction à la faveur d’un attentat aérien jamais résolu. Il est aussi - tiens donc - membre du directoire du Bildenberg et patron du premier groupe de médias portugais.
L’armée a été émasculée et les services secrets décapités.
La participation électorale est anecdotique.
Le seul média d’opposition - un hebdomadaire de service - est constamment méprisé par les autres. Il vient de titrer l’absence de plan de développement gouvernemental pour l’après 2015.
La pression fiscale est aussi forte qu’en France alors que le salaire minimum équivaut à la moitié de la moyenne européenne soit 477€. Ce niveau n’a quasiment pas bougé depuis 1974 alors que le taux de concentration de richesse nationale y est passé de 4% à 11% selon Pikety. C’est le pays d’Europe occidentale où il a le plus augmenté. La dette, elle aussi à augmenté malgré le ratiboisage des finances publiques et leur mise sous tutelle pour la troisième fois depuis 40 ans (1981, 1988 et 2011).
Salazar avait ses défauts mais il était bien informé et contenait la FM qui voulaient prendre le pouvoir à tout prix. Une fois l’ouverture possible, les frères se sont ligués pour empêcher toute réforme raisonnable. Aujourd’hui, le résultat est visible. Les jeunes français devraient s’y intéresser autrement que par le petit bout de la lorgnette car ce qui s’y passe est annonciateur. Les PS portugais et français sont frères siamois. Le négociateur en chef pour l’Europe du traité transatlantique est un portugais proche du PSD. Le ministre des finances qui a conduit le diktat de la troïka est maintenant administrateur au FMI avec bureau à Washington. Tous connaissent le cas de Barroso...
Dans nos nations, la politique est kidnappée et les traîtres sont rois. Ils nous méprisent et nous mènent tous vers le mondialisme et ses lendemains qui chantent.