États-Unis : le Sénat annonce un accord sur le plafond de la dette
17 octobre 2013 11:59, par Turlu DitCe qui suit n’est qu’une hypothèse sur ce que j’observe comme comportement chez les uns [les dirigeants politiques et financiers] et les autres [les médias et le(s) peuple(s)]. Serait-il possible que ces annonces de prétendues catastrophes financières soient une manière de sonder la capacité du public à se révolter et surtout, à mieux évaluer dans le temps quand il va passer à l’action ? Car, outre qu’on sait qu’il ne peut y avoir réelle dissension entre les deux principaux camps qui donnent faussement l’air d’être des rivaux, l’on sait que les peuples sont ’’déterminés’’ à tout chambouler et que les gouvernements redoutent cela. On sait aussi, qu’il n’y a pas de véritable leaders parmi les peuples en colère mais que ce sont ’’tous les citoyens’’ qui sont les leaders, des cibles plus difficiles à surveiller et à éliminer car trop nombreuses et trop éparpillées. Donc, se demandent sans doute les puissants qui veulent s’assurer qu’ils ont encore le contrôle : ’’ Comment faire pour vérifier jusqu’à quel point le(s) peuple(s) représente(ent) un danger imminent pour nous ?’’. Réponse : 1°/ Nous, puissants, nous faisons courir le bruit que les nations sont à la porte d’un danger financier grave. 2°/ Nous nous servons des médias pour répandre et faire enfler cette pseudo inquiétude que nous faisons durer un certain temps. 3°/ Si cette pseudo inquiétude à l’air de pousser trop vite le peuple à la révolte, nous dirons sans attendre qu’une solution est trouvée. Par contre, si malgré les diffusions à répétition par les médias du prétendu risque financier il ne se révolte pas, mais se contente de manifester et de dire qu’il n’est pas rassuré et qu’il serait bon que nous trouvions vite une solution, alors, au tout dernier moment, nous dirons : ’’Enfin nous sommes parvenus à un accord’’. Ni vu ni connu je t’embrouille ; ils viennent de mesurer la volonté du peuple d’accélérer ou pas le processus devant le conduire à se révolter. D’autant que leur prétendu accord ne les engage nullement à nous donner plus que ce qu’ils nous donnent aujourd’hui. Mais peut aussi resservir sans fin telle une clé à pipe qu’on range et qu’on sort de la boîte à outils au gré des dépannages. Ce petit jeu là et dans ce but là est aux puissants ce que des enquêteurs sont à l’INSEE : un moyen pour enquêter.