Mort de Clément Méric : selon un témoin, "les skinheads ne cherchaient pas la bagarre"
21 juin 2013 00:10, par anonymeBon alors déjà pour tous ceux qui se sentent indignés d’entendre qu’il y avait des arabes dans le mouvement skin des années 80 je suis désolé de vous l’apprendre mais c’est vrai et il y en a encore aujourd’hui. Je ne vais pas vous faire l’historique du mouvement, c’est long, c’est chiant et wikipédia le fait très bien... mais juste je voudrai préciser qu’à la base le mouvement skin est APOLITIQUE, et certains skinheads dits traditionnels le sont encore aujourd’hui. Etre skins à l’origine n’a donc rien de politique, c’est simplement aimer un style de musique (la oi ! en l’occurrence), un style de vie (BBB -> wiki mon ami), et... les fringues. Redskins, Bones, SHARP, RASH... ne sont que des ersatz politisés (mais tout autant fashion victimes).
2. J’ai bien connu une des protagonistes de l’histoire, et ça me les brise réellement de savoir que ça lui arrive à elle. Contrairement à ce qu’on laisse entendre c’est une femme gentille, sensible et entière, dotée d’une grande volonté et quoi qu’on raconte comme salade sur elle, je la salue.
3. Ayant à plusieurs reprises été agressé par des groupes de redskins alors que je ne revendique aucune appartenance politique, je connais très bien leurs méthodes : on frappe les filles, on agresse à 30 une bande de 4 mecs et pour ça on s’arme bien (gazeuse familiale, poing américain, casques de moto (grand classique)), on attend à 20 en bas de chez un mec dont on n’aime pas la gueule pour le tabasser... Et j’en passe. J’en ai connu plein, moi, des skins "apolitiques" qui ont fini leur nuit à l’hôpital....
Là, ces petits nerveux ont trouvé un mec qui a riposté et il est arrivé ce qui aurait déjà pu arriver, un garçon est mort... Rien d’étonnant donc. On n’est pas dans un conte de fée, quand on joue au risque il faut avoir justement conscience de quels risques on prend...