Si ces chers maîtres blancs de Sky 25, Inspecteur Derrick et Rainheart me le permettent, je pense que chacun a le droit d’évoquer son histoire, aussi peu glorieuse soit-elle, sans être systématiquement taxé de prétendant à la concurrence victimaire. Ecrire un article dans lequel on revendique que soient utilisés les termes exacts en parlant de réalités factuelles relève justement d’un souci d’honnêteté intellectuelle. Après, personne n’est venu pleurnicher ni mendier, relisez l’article et limitez vous-y au lieu de prêter des intentions malveillantes à l’auteur. Elle s’applique à décrire une réalité qu’elle pose en conclusion :
"(...) la différence fondatrice du décalage entre le génocide afro-américain et les génocides hitlériens relève non pas des faits, mais de leur qualification juridique, ainsi que de la qualité des victimes"
Répondez plutôt à cela au lieu de relayer la rhétorique soralienne comme une litanie : "la victimisation c’est de la merde, un peu de virilité bordel !". Mais qu’est-ce que la virilité vient faire là-dedans ? Parlez plutôt de dignité, à la rigueur. Mais n’en parlez que si l’on vient pleurnicher ! Personne ne pleurniche dans cet article, bande de crétins congénitaux ! L’auteur demande qu’une terminologie exacte et rigoureuse soit employée dans les auditoires universitaires plutôt que de nier l’évidence.
Vous êtes tellement occupés à vouloir vous déculpabiliser que vous ne vous rendez même pas compte qu’aucun reproche pour la déportation en soi n’a été formulé. Vous croyez anticiper de prétendues intentions de l’auteur mais en fait vous vous trompez de débat : la question est de dire que le mot "importation" s’applique davantage à des objets qu’à des personnes. Et à ce titre donc, le terme "déportation" n’a pas à être reservé aux juifs, ni à quiconque d’ailleurs.