L’avis sur le sujet est assez partagé.
Et ça me partage aussi d’autant plus que je suis touché dans mon histoire familiale.
Ma grand mère (rigolez pas, elle a beaucoup souffert sans être juive) a été abandonné dans les années 20 à la Tour de la Charité à Lyon.
Après recherche surement une "enfant de l’amour" d’une bourgeoise niçoise sous carcan moral.
Si elle avait avorté, je n’existerai pas.
Elle a été abandonné, j’ai pu exister.
Après faut voir les conditions et conséquences de tout ça.
D’abord aux mains des bonne sœurs qui dans leurs valeurs érige l’intéret de l’enfant comme valeur religieuse, à contrebalancer à des "sœurs" laïc et tout les conflits d’intérêt et d’argent qui tourne autour, les disparitions d’enfant 1/5 !
Puis le placement en ferme qui la voyait comme des bras au début à la manière de Thénardier.
Puis les conséquences, par exemple sur mon père, je pense que cette histoire a influencé grandement son caractère, le coté jeune rebelle, si vous le traitiez de fils de ... la réaction était d’autant plus épidermique que chez un gas avec une histoire plus conventionnelle.
Avec du recul sur tout ça, j’ai une vision existentialiste des choses.Votre existence vous conditionne.
Mais aussi une vision plus chrétienne qui la rejoint.
Je ne crois pas qu’une vie dure ne vaille pas la peine d’être vécue.
Cela peut faire des gens de plus grande foi et espérance, de plus grande soif de justice.
Des juifs donne à Jésus un père romain ... et si c’était le cas et alors !
De part son existence n’aurait il pas vu cette loi rabbinique en vigueur totalement injuste, n’aurait il pas sublimé un père pour accomplir une loi beaucoup plus juste, universelle :)