Intervention d’Alain Soral à Mont-Tremblant (Québec)
10 octobre 2012 12:51, par yakiyaC’est là où les athéniens s’éteignirent
Merci à tous, ce fut instructif et interactif. Les québécois attendaient un élan de résistance armée qui n’est pas venu. Je crois que le constat d’inutilité de la lutte était plus déprimant que le discours sur le futur économique. On parle de réseaux surpuissants, d’une soumission obligée à la hausse des denrées et à une guerre pré établie pour nous décimer. N’est-ce pas à ce moment là qu’il faut dire comme Piero dans sa dernière vidéo : "Au boulot", soulèves-toi, la patrie, le socialisme ou la mort ! Nous ne le faisons pas et c’est pourquoi :
Exit le combat pour la nation, pense à ton fion. Save your ass.
Le survivalisme suit un constat politique désabusé tardif. C’est une fuite en avant réfléchie de héros qui ne seront jamais des martyrs. La B.A.D., un enterrement de première classe. Une fois postée et encerclée, ce n’est qu’une question de temps avant de la voir capituler. Vive la prédation.
Hommage aux prophètes et hommes de prières, qui nous ont montré le chemin de la dignité, des valeurs saines, de la foi. Elles ne changent ni ne changeront jamais.
Hommage aux illuminés des années 80, qui loin des salons parisiens s’en sont allés dans des fermes élever leur dignité, leurs familles et quelques moutons.
Hommage à tous les chercheurs spirituels, shamans, énergéticiens, traités de rêveurs ou de charlatans. Qui se sont désolidarisés du modèle médical et religieux sclérosé. Ils ont cherché et retrouvé leurs racines ancestrales dites "païennes" par les chrétiens. Ils vivent dans la lumière et le contact sincère à la nature. Ils soignent en conscience.
Hommage aux palestiniens forts, qui préfèrent se faire sauter par honnêteté face à leur créateur, à la vérité, plutôt que de survivre par incapacité, lâcheté et désespoir.
Hommage à Mahmoud Ahmadinejad, président de l’Iran, pays berceau des civilisations, porteur d’un discours de vérité, de calme, d’un peuple perse équilibré.
Hommage enfin à Hugo Chavez, président vénézuélien réélu, un soldat, un résistant. Il n’hésita pas à combattre l’injustice et à renverser le pouvoir. Depuis 13 ans il nous le montre, nous le dit, on voudrait se le cacher : le combat est possible et nécessaire, inéluctable, incontournable, pour la patrie, pour la vérité, pour dieu, pour l’autre, pour soi.
Il n’y a jamais eu d’autre combat que celui de la vérité, face à nous-mêmes. D’autre supplique que l’adoration du Seigneur. Le reste, c’est de la vente à domicile.