Si je ne m’abuse, mais c’est à vérifier, les eaux territoriales couvrent quelque chose comme 12 miles nautiques, ça doit faire une vingtaine de kilomètres, ou pas loin.
Hors, si l’appareil a bien été abattu par un canon d’une portée de 2500 mètres (depuis la côte ?), prétendre qu’il aurait "momentanément violé l’espace aérien", c’est du foutage de gueule.
Pour ma part, j’ose espérer que si un appareil inconnu ou potentiellement hostile s’approchait trop des côtes Françaises, notre armée l’abattrait vite fait bien fait. Et j’applaudirais. Après tout, c’est pas des manières !
De plus, même le commun des mortels sait, à voir trop de James Bond, que voler en rase-motte est typiquement une manœuvre volontaire pour esquiver les radars.
Donc s’il a voulu trop s’approcher des côtes, s’il a voulu passer sous les radars, et si il a prit un pruneau dans le cul, c’est bien fait pour sa gueule.