La lutte des classes à l’intérieur du socialisme (1830-1914)
21 février 2012 09:45, par OV
L’une des remarques que je ferais à ce texte dense et intéressant, c’est que A.S. abandonne l’analyse matérialiste et adopte, sans le dire vraiment mais en l’indiquant, une vision essentialiste voire racialiste dès qu’il nomme des individus.
Proudhon et Sorel redeviennent des "chrétiens" et Marx et Lassalle des "juifs".
A.S. ne se pose plus la question, en matérialiste, de savoir pourquoi autant de "juifs" se sont retrouvés du côté de l’armée rouge plutôt que de l’armée blanche ou du socialisme "internationaliste" plutôt que du socialisme "national".
Pour lui c’est le caractère "juif" en quelque sorte, cosmopolite et messianique, qui en est la raison alors que tous ces juifs allemands étaient en vérité largement dé-judaïsés et instruits dans les Gymnasium et universités allemandes. Pourquoi passer sous silence ce phénomène qui mériterait une analyse plus sociale ?