Chez Jean-Claude Michéa, quelques éléments pour une résistance au libéralisme
29 septembre 2011 09:49, par Claude
Cette idée d’une société basée sur le don implique certainement l’acceptation d’un mode de vie pauvre.La pauvreté n’est pas la misère.Avoir de quoi sainement manger,se vetir,se chauffer,se soigner n’est pas un luxe.C’est là une perversité que de nous faire croire que les besoins physiques essentiels de l’etre humain sont des charges trop lourdes pour l’économie libérale qui nous fait crouler sous les objets et nous rend spirituellement misérables. Nous en arrivons à culpabiliser de devoir vivre alors que le bon sens commun,la common decency, nous dit que celà pourrait etre très simple. L’article cite abondement Georges Orwell qui dans une nouvelle(Down and out in London and Paris)parle sans fausse pudeur de cette pauvreté riche en rapports humains. Je crois que ce sont peut-etre les meilleurs souvenirs d’un homme qui vécut dans des millieux différents et souvent tragiques.