"Crise : le moment décisif approche"
24 septembre 2011 16:39, par jasmin indien
Faites l’amour pas la guerre, un lit coûte moins cher qu’une bombe. Je me vois bien mettre une fleur au bout d’un fusil. Evidemment, placer un bouquet dans un RPG à plus de 500 mètres, faudra bien viser. Aller à la guerre tuer des gens qu’on ne connait pas, pour des gens qui eux se connaissent bien. L’avantage d’être intelligent c’est qu’on peut faire l’imbécile. Le monde est peuplé de crétins, c’est ce qui nous permet de passer inaperçu. Comment un con vivant peut-il se rendre compte qu’il est mort ? D’ailleurs notre expérience nous permet de reconnaitre une erreur quand on la fait à nouveau. Tu me diras, il vaut mieux avoir des difficultés en temps de crise que quand tout va bien. Il n’y a pas à s’en faire, soit le problème est soluble et il sera résolu ; soit il ne l’est pas et il ne sera pas résolu. Ce n’est pas parce que nous sommes asservis que nous ne faisons rien, c’est parce que nous ne faisons rien que nous le sommes.
Alors comme ça le monde se divise en deux : des affamés et des dépressifs gouvernés par des malades mentaux ? Plus notre civilisation devient légère et plus les dépenses s’alourdissent. Tout vient de notre complexe de naissance. Naitre à poil, à proximité d’un anus, sans carte bleue, avec l’envie de téter le sein de sa mère. Peut-on en guérir ? Il faudrait réévaluer la spéculation pseudo anale de Freud dans son approche structuraliste de la psychosomatique Fliessienne, mais j’en suis pas sûr... Pourtant nous n’avons besoin que de peu pour vivre, et c’est là que la chose empire. On nous demande d’étaler sa confiture, d’aller semer des fraises puis en fin de les sucrer. Tout ça pour s’en mettre de temps en temps derrière la cravate. Le temps oui, tout le monde croit à la science fiction en écoutant la météo ou les économistes. Mais comme on dit en Russie, Noel sur Mir, Pâques au Rabanes.