" Parce que Robert Badinter a non seulement obtenu l’abolition de la peine de mort, mais surtout, il a convaincu les Français, dans leur majorité, de son inanité. "
La seule chose qui compte, c’est, trente ans après les réformes que Badinter a faites dans la Code Pénal, est-ce que la criminalité avaient diminué en France ?
Selon Wikipedia, le nombre d’homicides volontaires en France était en 1950 jusqu’en 1980, de 0,7 par année et par 100 000 habitants, ce qui fait environ 350 meutres par an.
Le nombre de meurtres est passé en 1990 2,38 et en 1994 à 2,42 par 100 000 habitants, multipliés par 3,4, ce qui fait environ 1440 meurtres par an en 1994, soit 1 000 meurtres de plus par an.
Le nombre de peines de morts exécutées en France de 1962 à la dernière en 1977 était d’environ 1 à 2 par an, puis aucune pendant les 5 ans suivants jusqu’à l’abolition.
Les réformes de Badinter ont sauvé la vie à 1 assassin très grave par an, et augmenté le nombre de meurtres de 1 000 par an, le nombre d’agressions graves atteint 44 000 par an.
En trois ans 1790-1793, la République avait exécuté environ 1 700 peines de mort par la guillotine, 2 00 000 avec d’autres procédés (noyades, massacres, armes à feu, pendaisons, incendis, etc..).