Macron disait qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver du boulot, ce fut en réalité encore plus simple pour Cornecul, qui n’a même pas eu besoin de bouger de ses anciens locaux.
Si le diable est « le diviseur », alors Macron est sacrément, sacrément malin…
Mais tout cela ne pourrait advenir sans une classe politique corrompue qui ne veut que la place et la gamelle, et qui craint non pas la chute du pays et l’appauvrissement du peuple, mais de perdre ses foutues avantages et sa notoriété. Pourtant, elle se fait cracher à la gueule, mais elle n’en a rien à cirer ; tant qu’une caméra et un micro seront pointés vers ses représentants, ceux-ci continueront à nous vomir leurs inepties sans avoir la moindre écoute pour ce à quoi aspire la population.
Toutes ces "oppositions", au lieu de demander la destitution de Manu, sont entrées dans son jeu de compromission et le fait est qu’elles ont perdu : elles sont désormais à sa botte.
Macron pourrait dire comme dans un sketch de Dieudo : « Le monde, c’est un cul, tu le niques ! »
« Le peuple ne se révolte jamais contre le despotisme mais contre la sous-alimentation » disait Nicolas Gomez Davila. Si cela est véridique, on risque d’en chier encore un bon moment…