J’ai vu une vidéo où des gars qui faisaient de la gonflette ont défié un type sur le fait de soulever quatre sacs de ciment ensemble (grosso modo deux cents kilos).
Non seulement ils n’y sont pas arrivés, mais le mec les a pris comme s’il s’agissait de coussins empilés, alliant force et puissance de préhension. La chute, c’est qu’il s’agissait d’un maçon qui paraissait physiquement tout ce qu’il y avait d’ordinaire et qu’ils s’étaient payé sa tête avant. J’ai aussi vu une vidéo d’une compétition d’haltérophiles des années 30 où
le dopage aux hormones destinés aux animaux n’existait pas encore. Les corps donnaient l’impression d’une réelle force discrète.
La gonflette augmente le volume, le vrai travail physique augmente la capacité avec une densité de fibres musculaires bien plus importante. La première est très cosmétique alors que la seconde est très discrète et n’est pas vraiment un atout si on se la pète sur la plage, les deux n’étant pas forcément mutuellement exclusives. Ceci peut facilement se vérifier par un banal serrage de mains.
Par ailleurs, quand on fait de la gonflette, on focalise sur un groupe de muscles qu’on "sculpte" individuellement, et si ce n’est pas fait correctement, ça donne quelque chose de grotesque parce qu’incohérent. Le vrai travail (de chantier ou de manutention entre autres) se moque de savoir quel muscle renforcer car il les fait tous travailler, c’est pour cela qu’en fin de journée on finit souvent comme si un semi remorque nous est passé dessus. Avec le temps, ces douleurs se dissipent plus vite et on constate sur le terrain notre gain réel de capacité. La méthode d’Anatoly met à profit ce principe, entre autres.
Vivement un article de E&R sur les "Gym Thots" ou littéralement, les pétasses de gym dont la raison d’aller à ces salles c’est de s’exhiber, la parfaite parallèle avec cet article.