Monique Chemillier-Gendreau, malgré le fait qu’elle tape dans cette interview sur Israël, est un personnage ambigu, il me semble :
D’abord, elle commence par valider toute la réthorique sioniste sur "l’antisémitisme" rampant partout en Europe, récitant un mantra que BHL ne renierait pas.
fait l’apologie de la "très belle histoire" du communautarisme des juifs restés unis par leurs traditions et leur religion (alors même que quelque fois ils étaient athées), alors que leur dispersion sur la terre entière aurait du dissoudre leur identité dans leurs pays d’acceuil.
ensuite, d’après l’histoire officielle, le travail principal de cette dame et des nombreux ouvrages qu’elle a publié (dont "En finir avec la souveraineté" 2024) a été d’expliquer que la souveraineté des états va à l’encontre du droit international, et qu’il faudrait privilégier l’identité humaine par rapport aux frontières nationales.
On a donc affaire à ce qui ressemble fort à une bourgeoise gauchiste mentale arrivée au bout de ses propres contradictions et des contradictions de son idéologie d’agent du mondialisme :
la souveraineté des états serait un facteur de violence envers les autres peuples, mais en même temps, la "souveraineté" communautariste sans frontières des juifs sans état d’avant 1948 était "une très belle histoire", puis devient vilaine dès lors qu’ils ont un état.
Cette dame a passé sa vie à militer pour le Mondialisme apatride, pour l’abrogation des frontières qui sont une violence envers les allogènes qu’elles empêchent de pouvoir s’installer ou ils veulent dans des pays qui ne sont pas les leurs au sein d’ethnies auquelles ils n’appartiennent pas, et dans le même temps elle s’offusque qu’on refuse aux Palestiniens d’avoir un état souverain ...
C’est de la schizophrénie LFI pur jus.