Girard a expliqué, fort bien, la "fabrique du bouc émissaire". Notre pathétique époque d’hypnotisés en mode reptation en a deux... les russes et les arabes.
Ce n’est pas vraiment nouveau. La Russie a été pendant des décennies l’ennemi à abattre pour l’industrie hollywoodien de l’abrutissement permanent et les arabes sont, en France, une ethnie (c’est comme ça qu’on dit, nan ?) qui continue d’engendrer méfiance et rejet (voir le "bon boulot de Zemmour" repris par sa meuf Knaffo).
Pourtant, la racaille "petit blanco" (si, si, ça existe !) a partout imité la racaille maghrébine (tenue vestimentaire, breloques grotesques, façon de ânonner, goût de la transgression urbaine...).
Il faut rappeler, sur ce dernier point, que la disparition des Pères a commencé précisément parmi les familles maghrébines de 2sd génération qui furent, sans doute, la population-test des débuts de la déconstruction Rousseauienne de l’homme. Après, l’intendance à suivi...
Côté haine du russe, c’est plus ancien. L’époque où la culture française était très prisée en Russie est terminée. Il faut reconnaitre que nos trois derniers pseudos gouvernement ont fait ce qu’il fallait en termes de suivisme de la haine yankee anti russe !
Aujourd’hui, quand on mate les produits télé, ciné, on constate que c’est bien le mâle blanc européen qui est la cible de l’humiliation : homo planqué, benêt intégral, andouille de service... l’inversion est tellement caricaturale qu’elle en est grotesque. Malheureusement, ça marque les jeunes cervelles molles...
L’ennemi n’est pas le maghrébin, même si leur culture d’origine ne nous parle pas vraiment, il est l’outil utile à la fabrique du bouc émissaire, à la canalisation de la frustration totale et au goût des masses pour la vengeance expéditive et stupide.... comme le furent certaines femmes pendant l’occupation et que certains hommes frustrés (!) adorèrent raser et humilier publiquement... c’était plus accessible que d’aller faire rendre gorge aux véritables collabos...