Souchon contre Johnny, vouloir opposer deux complices semble amusant, mais brouille les pistes. Portés par l’industrie musicale, les chansonniers connaissent très bien les enjeux. Fasciné par les USA, Johnny avait changé de nom pour en adopter un issu de son modèle, il – avec d’autres comme Eddy Mitchell – entraine toute sa génération. Il est le premier à enregistrer un album entièrement en anglais (Sings America’s Rockin’ Hits, Philips, 1962). Souchon a bien enregistré L’Hirondelle et Le petit Grégoire sans sortir du système (À cause d’elles, Virgin, 2011). Ce n’est pas vers Johnny ni Souchon qu’il faudra se tourner pour « allumer le feu ».