Au Moyen-Orient, je suis avec le musulman, avec le Palestinien. Parce que là-bas, l’oppresseur porte un uniforme, non pas un keffieh. En France, je suis avec le juif contre les primitifs — et que l’on cesse de tourner autour du mot : ils sont, pour la plupart, musulmans. Ce n’est pas une contradiction, c’est la cohérence de celui qui juge selon les faits, non selon les tribus. Les frontières ne sont pas les mêmes, les rapports de force changent, donc l’alignement aussi. De la pensée, je suis non-binaire : ni camp fixe, ni drapeau éternel, seulement la fidélité à la lucidité.
Le 10 septembre, le Club de Rome descend dans la rue. On y verra les féministes, les végans, les écologistes, les communistes, les militants arc-en-ciel et autres apôtres d’idéologies creuses, tous réunis sous les applaudissements polis de la haute bourgeoisie parisienne. Le Tout-Paris, parfumé et satisfait, viendra s’offrir le spectacle d’une vertu de façade. Derrière les slogans, derrière les drapeaux, il n’y aura que la jouissance cynique d’une caste qui se repaît du malheur des Français. Hypocrites, déviants, ils appellent ça engagement. Cela ne mérite pas de débat, mais un châtiment.