Super ambiance au dîner du CRIF
5 juillet 12:27, par ProtégeonslaPalestineAu nom des Palestiniens, nos alter ego en humanité, pour qui le dîner n’est plus un problème : votre disparition programmée est un accablement pour la conscience, votre supplice discrédite l’idée de progrès, le meurtre de vos enfants interroge les fondements de la civilisation, la spoliation de vos terres éclaire la prédation criminelle d’un projet auquel nous ne prenons aucune part mais dont nous sommes les témoins horrifiés. Pour autant, nous refusons de devenir les otages du silence complice imposé par vos tueurs en série. C’est à ce titre que nous dirons les faits bruts, sans commentaire superfétatoire, puisque la nature même des faits recèle en soi leur signifié et leur codage interprétatif :
1er juillet 2025 : L’armée israélienne largue un shrapnel (obus projetant et disséminant des bombes lorsqu’il éclate) sur le café Al-Baqa, lieu de rendez-vous de bord de mer jusque-là épargné, fréquenté par des étudiants en quête de connexion internet, des intellectuels palestiniens, et quelques familles désireuses de célébrer un événement. D’après les survivants, quelques Palestiniens entonnaient le chant du "joyeux anniversaire" en direction d’une enfant de 4 ans, peu avant d’être tués. Le bilan est de 69 civils assassinés.
3 juillet 2025 : Une frappe israélienne sur l’école Moustafa-Hafez, à l’ouest de la Gaza, ôte la vie à une vingtaine de Palestiniens déportés : 13 mères de famille et leurs 7 enfants meurent sur leur lieu de refuge.
5 juillet 2025 : Le directeur de l’hôpital indonésien du nord de Gaza, Marwan El-Sultan, est tué sous un bombardement ciblé de Tsahal. Il n’était ni politicien ni soldat ni activiste : il secourait les victimes. Il rejoint la longue liste de médecins palestiniens hautement qualifiés, ciblés par les drones de la puissance sioniste. Deux exemples : en juin, une Palestinienne médecin s’est rendue à l’hôpital pour prendre son service. Quelques heures plus tard, les cadavres de ses 9 enfants ont été amenés dans sa salle d’intervention. Kidnappé en décembre 2023, le chirurgien palestinien Adnan El-Bursh a succombé sous la torture et autres sévices à la prison d’Ofer, en avril 2024. Son corps avait été dénudé.
Lettre morte en Mer Morte : Selon feu le droit international fondé sur les Conventions de Genève, l’usage de la force militaire « excessive et disproportionnée » est blamâble, dès lors qu’elle provoque « des pertes civiles collatérales ».