Je vais vous partager une anecdote. J’habite et je suis originaire d’Aix-les-Bains, comme Alain je crois.
J’allais me garer au parking de la Chaudanne, pour ceux qui connaissent. Et quelle surprise de tomber sur Sandrine Rousseau et son homme déconstruit (je suppose que c’était lui vu le physique dégoulinant et l’absence totale de virilité).
Nous nous retrouvons en face à face, juste devant la porte de l’ascenseur, à attendre celui-ci. La Sandrine, casquette vissée sur la tête jusqu’au menton, remarque que j’ai remarqué sa présence. À ce moment-là, la porte s’ouvre et nous montons tous les trois dans l’ascenseur.
Le voyage n’a pas été bien long, mais un malaise profond s’est installé.
C’est hallucinant comme ces gens-là ont peur du peuple. Et pourtant, je ne suis pas très menaçant, mais j’ai vraiment senti une crainte, une peur du peuple qu’ils sont censés défendre.
Mon seul regret : je n’ai pas trouvé les mots. J’étais tellement surpris de me retrouver là, dans cet ascenseur confiné avec nos tortionnaires… Je pense que ça restera un des plus grands regrets de ma vie.