Le salariat remplace l’esclavage quand on passe du besoin de paysans et de domestiques au besoin de concentrer les ouvriers autour des usines. On en profita pour faire payer à l’ouvrier le gîte, le couvert et l’habillement, garantis pour l’esclave. Keynes a théorisé comment maintenir l’ouvrier juste au-dessus de la survie pour reproduire la force de travail, et entretenir le chômage - puis l’immigration - pour éteindre ses revendications.
On généralisa le salariat pour flouter la différence entre le PDG et tout cadre ayant un peu d’immobilier, qui n’a pas besoin d’un salaire car il est avant tout un rentier, et le prolétaire qui ne survit pas sans son salaire.

Aujourd’hui, il y a plus de travailleurs que de besoins. Mais il est exigé du pauvre qu’il cherche malgré tout un travail. Il y a des bullshits jobs pour une élite secondaire, qui soutient le système. L’incitation à ne pas faire d’enfant et l’euthanasie pour les pauvres.

Ce qui n’a jamais changé, c’est le système bancaire instauré par les prêtres de Jérusalem. Marx prétend comme Smith qu’il ne participe pas au système et en parle à peine. Tout ce qui est dissident ne parle qu’en sa défense : conserver le cash, rejet de l’euro numérique...