Je peux me tromper, mais il me semble cependant que les méthodes d’hier (pertinemment citées dans l’article) ne sont pas celles d’aujourd’hui.
Les guerres, oui, elles continueront (parce qu’elles relancent une certaine industrie des armes) mais en dehors de l’Occident. Disons qu’elles peuvent continuer (comme l’Ukraine) à la périphérie des vieilles ex-nations.
Mais la guerre qui a commencé et qui nous dévaste, est une guerre intérieure. Elle est basée sur le chaos social, la "guerre horizontale" du tous contre tous. Elle permet de consommer la colère populaire, d’entretenir les haines mutuelles en épargnant le haut du système.
Les morts se comptent déjà par milliers mais ils ne se voient pas crument comme ceux sur les champs de guerre classique. Tous les peuples d’Occident font l’objet d’une guerre insidieuse, lente, basée sur l’empoisonnement généralisé : malbouffe, intoxication par pollutions de l’air, l’eau et la terre, épuisement intellectuel via le torrent d’infos continues anxiogènes et une maltraitance administrative fiscale chronique.
Cette guerre quasi interne tue par milliers. L’effondrement d’une civilisation entraine la destruction de tous les symboles et les voies de transcendance. Défaits, épuisés, apeurés, menacés, attaqués par l’intérieur, les peuples d’europe et d’Amérique crèvent lentement mais par milliers.
Nous avons encore un peu l’impression de tenir mais nul ne peut affirmer si nous parviendrons à sortir de ce marais gluant et mortel. AS analyse fort bien, il pose sur la table, mais un peuple qui ne sait plus penser, compter, analyser et intégré n’est-il pas déjà mort ?
L’ère des zombies est déjà là...