Concernant l’intervention avec perquisition à 06h00 chez un journaliste. Ce phénomène de surenchère sécuritaire s’est progressivement mis en place en France à partir des années Sarkozy. Les forces de police et de gendarmerie ont commencé par abuser des mises en garde-à-vue pour tout et n’importe quoi. Les interventions domiciliaires musclées à coup de bélier dans les portes se sont multipliées au fur et à mesure que des unités spéciales d’intervention autre que le RAID ou le GIGN sont apparues. Il fallait bien leur donner régulièrement des os à ronger pour qu’ils utilisent les équipements, ne perdent pas la main et ne perdent pas le moral en restant à rien faire. Résultat : pour le moindre petit dealer et petit "caïd" de quartier, c’était la cavalerie qui débarquait. Résultat : le cran de la haine envers les policiers est monté. Idem pour les Gilets Jaunes qui, selon les instructions du préfet Lallemand, devaient être "impactés" !! Pour le chanteur Eyal Golan, heureux de constater que les autorités françaises ne décident pas d’interdire le spectacle pour cause de "Risque de troubles à l’ordre public". Au contraire, reconnaissant ce risque de trouble, les autorités déploient des effectifs pour protéger le bon déroulement du spectacle ! Ce n’est pas Dieudonné qui aurait pu bénéficier d’un tel cadeau ! Pour lui, c’est exactement l’inverse, on lui interdit le spectacle malgré l’absence totale de trouble !! Pour les escrimeurs suisses. Ils n’ont pas refusé de serrer la main à leur adversaire israélien à l’issue du combat. Ils ont juste refusé de se tourner vers le drapeau israélien lorsque l’Hymne était joué. Leur message de protestation politique n’était donc pas dirigé vers le sport ou vers leurs adversaires sportifs mais bien vers la représentation d’un Etat se livrant depuis plus d’un an à minima à des crimes de guerres !! A noter que le 27 juillet 2023, aux championnats du monde d’escrime, après sa large victoire (15-7) contre la Russe Anna Smirnova, l’escrimeuse et championne ukrainienne Olga Kharlan refuse de serrer la main de son adversaire ce qui lui vaut d’être disqualifiée. Mais le lendemain, ô surprise, le Comité international olympique lui garantit qu’elle pourra participer aux Jeux olympiques de 2024, quitte à lui attribuer, si nécessaire, un quota supplémentaire, et sa suspension est levée par la Fédération internationale d’escrime. Souhaitons que ces escrimeurs suisses bénéficient d’autant de mansuétude et de compréhension ? ;)