Le va-t-en guerre Macron appel à la paix en Ukraine !
Je note un changement radical dans le discours français.
Hier, Bruno Maire haranguait de façon autoritaire : "On va mettre la Russie à genoux", en supposant que la puissance dominante était franco-otanienne.
Aujourd’hui, le président Macron demande avec respect : "Il doit répondre à la question qu’on lui pose" (la paix), ce qui suppose que les cartes du jeu sont entre les mains de la Russie.
Alors que Bruno (et Boris Johnson) s’en lave les mains, Macron est relégué à la caste des quémandeurs.
Sans être devin, la honte et le discrédit vont s’abattre sur l’Europe et ses dirigeants dans une ou deux années. Lorsque l’Europe entérinera un plan de paix imposé par la Russie et sans qu’elle n’ait son mot à dire !
Une sorte de capitulation par procuration.
La morale de ce jeu de billard à trois bandes, vient de Bismarck qui disait « Dans un système à trois puissances, il faut être l’une des deux ».