MarineGate : patriotes mécontents, démocratie menacée
8 avril 00:57, par Aymard de ChartresLe détournement de fonds public est accompagné dans le substratum du fondement du délit d’un enrichissement personnel au moins indirect dans la mesure où l’argent va abonder des tiers qui partagent une relation et un rapport particulier à celui ou celle qui y participe. Dans l’exemple de Marine le Pen, l’enrichissement personnel se fonde dans l’enrichissement sans cause des membres de sa famille ou de son entourage familial tel que sa propre soeur, le majordome de son père, son concubin et j’en passe. Oser soutenir qu’il n’y a pas eu volonté de s’enrichir à titre personnel revient à escamoter les faits d’un enrichissement familial comme celui de sa soeur et de son concubin qui ont pu bénéficier d’une source de revenus réguliers dont elle a pu tirer quelques avantages certains.
Par ailleurs, le détournement de fonds publics constitue un crime contre la confiance publique et entache gravement la moralité et la probité publique qui s’attache à l’exercice des fonctions politiques ou administratives, s’agissant des fonctionnaires.
Se retrancher derrière l’idée de démocratie et souveraineté populaire en matière de représentation nationale s’apparente à une galéjade alors que les principes de probité, d’éthique, de confiance publique et de moralité formant le socle d’exigence essentielle sur lequel repose le recrutement du personnel politique et de la représentation nationale et tout particulièrement au sein de l’appareil d’état et du pouvoir exécutif imposent le rejet des candidats condamnés pour des comportement à caractère criminel ou délictuel et qui porte gravement atteinte à la confiance publique ou qui contrevient à la moralité publique et sape les valeurs attendues d’un représentant politique dont le comportement ne peut avoir été entaché par les actes de nature à porter atteinte à la confiance publique.
Marine le Pen ne cessait de réclamer pour des motifs vertueux et éthiques une exemplarité à toutes épreuves à l’endroit tout particulièrement du personnel politique dont la probité est une condition nécessaire qui suit une ligne de conduite résolument inviolable dans son essence élective et à laquelle nul ne peut dévier en dehors de contraintes irrésistibles exercées par un tiers. Et cela, n’est rien si l’on zieute du côté des salariés exerçant des professions réglementées telles que "moniteur auto-école ou chauffeur de taxi et dont la mention d’une condamnation inscrite sur le casier judiciaire n°2 est systématiquement l’objet d’un arrêté...