Laurent Guyénot – Quoi de neuf sur JFK ?
29 mars 19:37, par DruideM. Guyénot, LBJ fut un pantin d’Israël selon vous, or il a démontré une réelle ambivalence face à la Guerre des Six jours, refusant de l’appuyer complètement. Il a choisi de stopper l’attaque contre le USS Liberty, bref de ne pas finir le travail, et de ne pas envoyer de bombe sur le Caire suite à ce False flag israélien, alors que ceci aurait pu facilement justifier cela.
Alex Jones nie la responsabilité d’Israël dans JFK et le USS Liberty, il accuse dans les deux cas LBJ. Même certains qui blâment Israël trouvent le moyen de faire comme Jones en faisant de LBJ le cerveau des affaires JFK et du USS liberty.
Pourquoi une telle insistance des chercheurs sur LBJ et si peu sur Angleton ? Peut-être s’agit-il de ménager la CIA ? M. Guyénot n’écrit-il pas que la CIA est hors de cause puisque l’unique suspect à la CIA (Angleton) était agent d’Israël ? Une assertion des plus réductrices, qui laisse songeur.
Angleton était derrière la désinfo désignant Castro et l’URSS comme ultimes coupables, dans le cadre de la guerre froide. Guerre dans laquelle le sionisme devait jouer un rôle de premier plan comme rival du soviétisme, jouant sur les deux tableaux (pro et anti-russe) afin d’influencer les juifs et les convaincre de fuir le soviétisme. Les faits indiquent que LBJ fut un piètre agent d’Israël dans l’affaire du Liberty ; on peut démontrer tout aussi facilement (grâce à Piper), en se rapportant au cadre de la guerre froide, que le rôle de la CIA dans l’affaire JFK ne se réduit pas aux agents d’Israël à la CIA.
Peut-être que blâmer LBJ pour JFK et le Liberty est un compromis acceptable pour certains qui voudraient ménager Israël et la CIA. Sinon, Haaretz n’irait pas jusqu’à faire la réclame pour le livre de Phillip Nelson qui blâme LBJ pour le Liberty. À noter que ce même auteur plébiscité par Haaretz a aussi écrit un livre intitulé « LBJ, cerveau de l’assassinat de JFK », dont la thèse est identique à celle du dirty trickster Roger Stone dans son livre "L’homme qui a tué Kennedy".
Pas plus qu’Oliver Stone, Alex Jones et Philip Nelson, Roger Stone n’a été attaqué par l’ADL. En fait, une des infos les plus oubliées sur Roger Stone est qu’il fut le relais d’Israël dans son ingérence électorale (une Surprise d’Octobre) qui permit la victoire de Trump en 2016, selon des documents du FBI !