Les Chroniques d’Arthur : « À bas la République ! »
26 avril 09:05, par denis
Impossible d’avoir un plan d’ensemble cohérent de la situation, et pas d’idées ou de conclusions claires. La Grotte de Platon illustre parfaitement le théâtre d’ombres qui s’agite à portée d’entendement. Un méli-mélo inextricable qui fait bruit de fond. Un bric à brac de cancannages, avec de surprenants personnages qui surgissent la plupart du temps on ne sait d’où ; qui prétendent en saisir le sens et même y pouvoir mettre bon ordre. Pour laisser l’impression que l’on ne fait pas que subir, on est invité périodiquement à choisir l’un d’entre eux pour être représenté dans cet orchestre gigantesque, dont tous les instruments sont désaccordés, en se basant sur ce qui en parvient. La vase des mots recouvre le rocher des actes ; là-dessus circulent les crabes. Il y a bien sûr des points de détails éclairés par des certitudes mais, en gros, la seule conclusion est qu’inextricable, la situation est insoluble. Les massacres de masse eux-mêmes ne font que rebattre les cartes. Ingérable collectivement d’où que ce soit, reste l’existence individuelle pour exprimer le peu que cela laisse de liberté. C’est évidemment en effectuant des soustractions à ce capital, que les uns et les autres prétendent faire régner l’ordre. Le leur. Bon dimanche.