La grande marche du 22 mars contre le (faux) fascisme
24 mars 10:01, par absalom
La quantité comme marqueur de qualité ? Le défilé, comme palliatif à la solitude quand faute d’être soi-même c’est à dire quelqu’un, l’on n’est que quelque chose qui ne parvient à se signifier qu’en foule. Une enquête approfondie serait intéressante, qui déterminerait individuellement, hors-mis tous ceux qui sont payés pour faire acte de présence, le niveau des ’’manifestants’’. La Rome antique foisonnait de ces allocataires qui faisaient des allers-retours du Cirque aux taudis où ils se dupliquaient, rien de nouveau sous le soleil. Ceci dit, et pour prendre de la hauteur, le vieil adage se vérifie qui dit que ’’la sottise a d’inépuisables facultés d’étonnement’’ puisqu’il en est qui semblent abasourdis de la manière dont le régime pourri entre en agonie avec le massacre de masse comme ultime perspective. Ces 45 longues années de délire pouvait-elles se terminer autrement ? Le mal est fait, mais cela est loin d’être perdu pour tout le monde ; beaucoup se sont goinfrés à outrance, pour qui est venu le moment de fuir ses responsabilités loin, ailleurs, de leurs innombrables victimes.