Il n’y a pas d’offre sans demande. Les échanges économico-sexuels (entre adultes consentants) ont toujours existé dans toutes les sociétés et continueront d’exister sous une forme comme une autre. Vous le voyez bien dans le monde professionnel tertiaire ou à l’usine, dans l’univers du show et sport business par exemple. Peut-être que la plupart d’entre vous, avez la chance de vous passer de ces "services" parce que vous n’êtes, jamais seul, peut-être en couple et que votre femme malgré le temps qui passe vous plaît toujours et que vous partagez de bon moments sans tabous, sans frustrations ou que vous arrivez sans difficulté à séduire si vous êtes célibataire. Vos convictions semblent également vous aider à résister à toutes formes de tentations (payantes ou non), à caractères sexuels (porno sur le net, magazines, clubs libertins etc...). Mais tous les hommes n’ont pas cette force mentale.
Beaucoup d’hommes ont un besoin physiologique au point que la frustration peut leur faire commettre l’irréparable (voyeurisme, exhibitions, attouchements ou agressions sexuelles, développement d’un esprit de prédation entraînant viols avec agressions physiques jusqu’au meurtre).
Il y a un besoin naturel irrépressible qui les incite sur le moment à recourir aux services sexuels payants. Tant que cela se passe entre adultes consentants et que cela n’implique ni les enfants, ni les personnes vulnérables, il faut savoir parfois faire preuve d’un peu de tolérance ne serait-ce que pour empêcher le pire. Nos pays voisins comme l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-bas, le Luxembourg, la Suisse ou l’Italie ont adopté un encadrement moins hypocrite.
Quant à l’immonde prostitution de mineurs, elle est le fait de réseaux parallèles plus ou moins organisés qui alimentent les demandes de pédophiles notoires qu’il serait grand temps de démanteler une bonne fois pour toutes.