Dieu est immanent dans le monde.
Et donc il n’y a aucun mal possible, car si le monde est seul, qu’est-ce qui pourrait bien lui manquer ? Tout mal est donc illusion et la sagesse implique de nier le mal : la corruption politique, le sionisme, la guerre, les massacres, le nettoyage ethnique à Gaza ne sont pas de maux. Et l’illusion de les prendre pour des maux n’est elle-même pas un mal.
Tout athéisme sérieux est forcé de nier l’existence du mal ontologique et moral. C’est confortable au premier abord pour les femmes qui ont avorté et les hommes infidèles, mais dès qu’on a une prétention au sérieux, il faut cesser immédiatement toute critique et toute plainte : le monde ne pourrait pas être meilleur qu’il n’est, il est à son maximum depuis toujours et jusqu’à toujours.
Un stoïcien ne se plaint pas du christianisme, il ne perd pas son temps à critiquer l’Inquisition ou le Judaïsme, il ne perd pas non plus son temps à louer Nietzsche ou Céline, il les considère tous comme faisant également partie d’un même ordre inéluctable, qui ne pourrait pas avoir été meilleur.
Dieu est l’âme du monde, dont l’âme humaine n’est qu’une parcelle
Position très favorable aux totalitarismes et que ne renierait pas le transhumanisme.