Je me permet un commentaire venant de lire « esquisse d’une éthique religieuse juive » par Alexandre Safran.

« Contrairement au Dieu des stoïciens, le Dieu biblique ne se rend pas accessible à l’homme par la raison, mais par la croyance et l’obéissance. »
d’abord par la crainte car Hachem châtie si on contrarie ses plans, les juifs comme les goy d’ailleurs.
en revanche la raison est bien essentielle pour être un juif étant donné que c’est par elle qu’on applique les lois hébraïques pour devenir libre en dieu.

« tout en gardant la possibilité d’y intervenir selon ses caprices. Sa présence ne se manifeste pas par des lois naturelles immuables, notion inconnue de la Torah, mais au contraire par des miracles. »
A mon sens vous comprenez à l’envers. Dieu intervient pas pour des caprices mais pour réaliser le plan divin. Les miracles de la Torah sont considérés par les rabbins comme des événements exceptionnels mais pas miraculeux au sens magique/mystérieux. En ce sens ils respectent les lois naturelles.

« Le christianisme affirme l’incapacité de la raison humaine à fonder la morale »
il semble que ce raisonnement soit aussi un héritage hébraïque qui est présent et étayé dans l’exposé de Safran.