Le problème n’est sans doute pas les propos de cet abbé et discuter de la "pertinence" ou de la logique de son propos est un peu absurde au regard de l’enjeu qu’il soulève : sa position est avant tout fondée sur la MORALE. L’abbé se désole bien d’une chose, c’est que dans cette affaire, il n’est pas question de morale mais de "science". Avec la théorie du genre, c’est, après le monde universitaire, le monde de l’enseignement secondaire qui savoure la rupture d’un nouveau tabou contre l’archaïsme religieux et/ou moral (et là dessus j’approuve tout à fait le dernier commentaire de jasmin indien : il s’agit bien de la destruction de la Loi Symbolique — quelle qu’elle soit : le Père, Dieu, la Nature, la Tradition, que sais-je).
Deuxièmement, ce genre de théorie crée des mircos divisions, de petits sentiments d’appartenance, de petites discussions sur la sexualité, parfois sur la morale : ET CE POUR MASQUER LA POLITIQUE, comme toujours (et c’est même pire et plus pervers : on va sans doute enseigner que le fait d’enseigner les gender theories est un fait de haute lutte politique par la communauté transgenre universitaire).
Le libéralisme matriarcal insuffle ici un nouveau poison New Age qui fait la bonne conscience des rebellocrates de l’Education Nationale et étouffe dans l’oeuf les fragiles assises de Morale que peuvent se constituer les adolescents aujourd’hui.
Il faut alors reconnaître et saluer l’importance critique que nourrit E&R et ses sympathisants à propos de tels sujets.